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L'ordolibéralisme, principes théoriques généraux

coraliedury1

Les propos qui suivent sont d’abord basés sur une présentation critique, synthétisée et découpée par nos soins pour les besoins de l’analyse, du texte « L’école de Fribourg, l’ordolibéralisme et l’économie sociale de marché[1] », de François Bilger, dont les travaux constituent une référence académique, sur laquelle Michel Foucault, par exemple, s’est appuyé pour ses propres travaux.

Notre approche se veut aussi respectueuse que possible des données présentées, afin que la lecture critique que nous en faisons puisse garder quelque validité. À ce dernier propos, il est apparu qu’il fallait au moins signaler et tâcher de comprendre les analyses qui contrediraient, sur un point ou l’autre, la contribution de François Bilger. Le recours à d’autres auteurs.trices s’avère de surcroît indispensable tant notre auteur peut se montrer synthétique en divers points de son exposé et rester ainsi relativement obscur. Pour l’exercice, nous nous baserons surtout, mais entre autres, sur la thèse de doctorat de Raphaël Fèvre[2] et sur la synthèse qu’il en donne dans son article « Le marché sans pouvoir : au cœur du discours ordolibéral[3] ».

 

Ce croisement des sources relève du désir non pas d’être exhaustif – tâche impossible et sans doute inutile dans le cadre de l’éducation permanente – mais plutôt de faire preuve, dans la mesure du possible, d’intégrité intellectuelle.

 

Nous avons fait le choix d’aborder dans cette étude le caractère théorique de l’ordolibéralisme, que François Bilger nomme le « modèle pur », ample sujet en lui-même. Chacun.e sait que les réalités du monde politique sont marquées par d’importants rapports de force et qu’un programme ne trouve dès lors jamais à s’appliquer à la lettre. Mais il nous a semblé qu’aborder au sein d’un même texte une doctrine et les applications, forcément partielles, qu’elle pu connaître (sous l’appellation d’« économie sociale de marché ») n’aurait fait que brouiller un exposé ne manquant déjà pas de complexité


[1] « L’école de Fribourg, l’ordolibéralisme et l’économie sociale de marché », Document de travail, 5 avril 2005 - François Bilger - https://www.catallaxia.org/index.php?title=Fran%C3%A7ois_Bilger:L%27%C3%A9cole_de_Fribourg,_l%27ordolib%C3%A9ralisme_et_l%27%C3%A9conomie_sociale_de_march%C3%A9&oldid=54424 

[2] L’ordolibéralisme (1932-1950) : une économie politique du pouvoir - Raphaël FÈVRE - https://theses.hal.science/tel-01800112/file/FEVRE.pdf

Raphaël Fèvre est l’« auteur d'une thèse de doctorat qui retrace l’histoire intellectuelle de l’ordolibéralisme allemand (1932-1950) [...]. [Cette] thèse se concentre en particulier sur les fondements épistémologiques et philosophiques de la théorie économique et des recommandations politiques en montrant que le "pouvoir" était un élément clé pour comprendre l’économie politique ordolibérale dans son ensemble ».

[3] Le marché sans pouvoir : au cœur du discours ordolibéral - Raphaël FÈVRE - https://shs.cairn.info/revue-d-economie-politique-2017-1-page-119





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