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Jean-François Pontégnie

L’ONU et l’évolution des relations économiques internationales

Cette étude, centrée sur l’ONU et ses évolutions, est en quelque sorte le fruit des questionnements qui se sont présentés à L’ACRF – Femmes en milieu rural après que nos travaux sur l’agroécologie ont suscité la question de savoir pourquoi on ne voyait rien venir alors que les pistes proposées s’imposent comme une évidence dans la situation environnementale, sociale et alimentaire contemporaine. Il est apparu à notre mouvement que l’on trouverait probablement des réponses à cette question, et à la frustration qu’elle engendrait, au sein même de la seule instance en théorie capable de mettre en œuvre au niveau mondial un bouleversement d’une telle ampleur : l’ONU.

Introduction

Dans son rapport relatif au droit à l’alimentation, le rapporteur spécial de l’ONU de l’époque, Olivier de Schutter, avait établi un vibrant plaidoyer en faveur de l’agroécologie. C’était en 2012. Dix ans plus tard, force est de constater que ses recommandations, pour pressantes qu’elles aient été, n’ont guère été suivies d’un changement massif des pratiques agriculturales. C’est bien entendu une litote. On pourrait dans l’ensemble soutenir le même bilan pour l’ensemble des travaux des rapporteurs spéciaux mandatés sur le thème du « droit à l’alimentation » par le Conseil des droits de l’homme.

En tout état de cause, il apparaît que les bouleversements prônés par ces rapports nécessiteraient une organisation supra-étatique démocratiquement forte, libre de ses décisions et qui soit, de plus, convaincue de la justesse d’une complète conversion à l’agroécologie. L’absence de réalisations concrètes qui suit d’ordinaire les travaux des divers rapporteurs, aussi indispensables qu’ils fussent en matière alimentaire et agricole notamment, amène au constat de l’impuissance des Nations-Unies à impulser les révolutions pourtant indispensables à la survie de l’humanité.


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